Infos générales

L'INSEE vient de publier une étude qui porte sur l'indice des prix des logements anciens. Au 2e trimestre, l'augmentation des prix en province baisse très légèrement :


Vers un retournement du marché immobilier ?
de 0,1 % (CVS) au deuxième trimestre 2011 : - 0,3 % pour les maisons et + 0,2 % pour les appartements. Sur un an, les prix des logements anciens en province sont en hausse de 4,3 % : +4,6 % pour les maisons et +3,8 % pour les appartements.
Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Tags : immobilier insee
Rédigé par Walter le Jeudi 8 Septembre 2011 à 16:52

0vote 0 commentaire
Mercredi 31 Août 2011

Infos particulières

En cette rentrée littéraire, on peut dire que cette année j'ai fini par céder aux sirènes médiatiques. Après Houellbecq et son Goncourt, j'ai poursuivi avec le livre de son ami Beigbeder, "Un roman français".


Mauvaise humeur littéraire
Dans les deux cas, l'ennui, puisqu'il s'agit de cela, c'est que derrière le verbe on ne peut s'empêcher de voir leur tronche publique, ce qui ne va pas s'en causer du tort à l'imaginaire. Pour moi ces deux contemporains sont avant tout des hommes d'images qui ont en commun la capacité à narrer l'ère du vide ambiant et à transformer leurs lecteurs en sujets contemplatifs.

Malgré tout, au détour de certains passages, on finira bien par leur trouver quelques vertus, comme la causticité. Bien maigre consolation car déception, les voilá, nous dit-on, assagis. Au vu des baillements que me tire leur lecture enchaînée, on finirait presque par regretter le style forcé qui les caractérisait autrefois.

Artefact médiatique, "Un roman français" n'en a que l'ambition et quitte ici à donner mon avis, je préfère de loin le territoire à ces deux piètres cartes. Mauvaise pioche.
Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Rédigé par Walter le Mercredi 31 Août 2011 à 02:36

0vote 0 commentaire

Certes avec un certain décalage, on commence à mesurer les effets de la (précédente) crise. Selon L'INSEE, si le niveau de vie des Français semble avoir été préservé en dépit de la crise avec un niveau de vie médian à 19 080 euros (en progression de 0,4 % en 2009), il n'en demeure pas moins que 8,2 millions de Français vivent désormais en dessous du seuil de pauvreté.


Selon l'INSEE, 8,2 millions de Français vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Les chiffres publiées par l'INSEE nous révèlent que la crise n'aura pas été sans conséquence sur le niveau de vie des Français, même si le modèle social et le plan de relance aura au final permis de limiter la casse d'une économie qui rappelons le, a enregistré sa plus lourde récession d'après-guerre. Le revenu disponible du ménage (net des impôts directs divisé par le nombre d' « unités de consommation » s'élevait donc en 2009 à 1.590 euros par mois, soit 19.080 euros par an.

Ce tableau cache toutefois des disparités : le niveau de vie des 10 % des personnes les plus modestes a baissé de 1,1 % en 2009 (il est inférieur à 867 euros par mois), tandis que celui des 10 % les plus aisés a crû de 0,7 % (au moins 2.987 euros mensuels).


Les plus modestes, grands perdants de la crise

Comme il était prévisible, les plus modestes sont les grands perdants de la crise, comme en atteste par exemple la hausse du taux de pauvreté. Après avoir décru de 1996 à 2004 puis s'être stabilisé autour de 13 %, « le taux de pauvreté a augmenté de 0,5 point entre 2008 et 2009, pour revenir à un taux voisin de celui de 2007 », poursuit l'étude.

Le seuil de pauvreté était de 954 euros par mois, concernant 13,5 % des Français en 2009, soit 8,17 millions de personnes, dont la moitié vivait avec moins de 773 euros par mois. Nicolas Sarkozy s'était engagé à abaisser d'un tiers le taux de pauvreté au cours de la législature. Pour l'INSEE, il ne fait pas de doute que « L'augmentation du nombre de personnes pauvres peut être rapprochée de la hausse du chômage induite par la crise », explique . Seule réjouissance au tableau, la situation aurait pu être pire : « Des mesures ponctuelles et la montée en charge progressive du revenu de solidarité active (RSA) ont permis de limiter les effet de la crise », poursuit l'étude. Au-delà des amortisseurs naturels (allocations chômage, prestations sociales...), la prime de solidarité active et la prime exceptionnelle de rentrée scolaire ont eu pour effet de diminuer le taux de pauvreté de 0,2 point en 2009, calcule l'Insee. On est ravis pour les personnes qui se cachent derrière les décimales. Pour le reste...
Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Rédigé par Walter le Mardi 30 Août 2011 à 09:45

0vote 0 commentaire

Infos générales

Coté presse de proximité, ça bouge aussi du côté de nos voisins néerlandais. Un article des Echos du 9 aout 2011 détaille le modèle économique du Telegraaf, un des principaux acteurs de la presse aux Pays-Bas. Un concept qui repose sur 85 sites d'informations locales répartis sur 1/3 du territoire.


Un site nommé Dichtbiij réunit toutes les sources. Il a vocation à s'étendre à tout le pays. Le projet a demarré en 2010 avec 4 sites. Le premier comprenait des contributions. Le second avait un caractère commercial. Les 2 autres étant des aggrégateurs de contenus. L'article des Echos précise que les contributions doivent être nécesairementment sollicitées. Le modèle repose sur des journalistes entrepreneurs qui ici, travaillent avec les annonceurs pour signaler les promos, les actions locales, tel le sponsoring. De l'avis de Dan Brouwers, responsable du projet, nous sommes ici dans une zone entre information et publi reportages. La crédibilité de l'information reste la clé de voute. L'équipe est passée de 5 à 100 personnes, dont 1/3 pour l'êditorial. Les contenus intégrés contribuent aux revenus à 40%, 50% proviennent de la pub et 10% de sources diverses comme l'affiliation. A terme le projet vise l'intégration de 200 à 400 sites. Source : lesechos.fr
Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Tags : Telegraaf
Rédigé par Walter le Samedi 27 Août 2011 à 10:43

0vote 0 commentaire
Samedi 26 Mars 2011

Infos générales

Toute campagne électorale livre son lot d'infos ou d'intox. Cette semaine une poignée de militants soutenant DSK ont réussi à faire parler d'eux en lançant le site www.dskvraifaux.fr
Leur objectif ? Aider à distinguer le vrai du faux parmi les questions qui leur parviennent.


DSK : Vrai ou Faux ?
Sur le fond pas de commentaires, mais cette initiative d'"en bas" la rend a priori sympathique. 

Habile mélange entre information et participation, cette initiative se révèle être un puissant outil de com' à ranger dans la panoplie du parfait communicant politique. A ne pas oublier pour les prochaines élections à venir. 2012, 2014... 

De là à penser une déclinaison locale d'ici 2014, pour tordre le cou à certaines idées reçues, il n'y a qu'un pas... à méditer. 

Et vous qu'en pensez-vous ? 
Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Rédigé par Walter le Samedi 26 Mars 2011 à 07:46

1vote 0 commentaire

Le quotidien Les Echos du 15 mars 2011 publie un article intéressant sur les modes de consultation de l'information par les américains. Faisant référence à l'étude annuelle du " The State of the News media 2011", la tendance est au repli de tous les supports traditionnels au bénéfice du web, qui reste le seul à progresser. Un phénomène qui selon toute vraisemblance devrait nous concerner d'ici peu.


Selon cette étude, 46 % des américains sondés cite l'Internet comme source principale d'informations. Seules les télévisions locales restent devant le web (50%), mais a amorcé son repli. Signe des temps, 47 % utilisent leur mobile.
Quant au papier, il semble poursuivre un déclin accéléré. apès -10 % en 2009, 2010 a été marqué par un repli de 5 % pour la diffusion des quotidiens (-8,9 % por les magazines). Pour la première fois Internet a généré davantage de ressources publicitaires que les quotidiens, avec une hausse de 13,9% avec 25,8 milliards de dollars.

L'étude du pew Research center nous apprend que peu d'Américains sont prêt à payer de l'information en ligne. Seuls les quotidiens d'information financières professionnelle parviennent à instaurer ce modèle. Du coup beaucoup ont abandonné cette idée. 

Enfin l'étude met en évidence un effritement des trois chaines principales chaines d'information qui ont perdu 16 % de leurs téléspectateurs en Prime time. La chute pour CNN étant spectaculaire, puisque estimée à -37 %. Il s'en suit un virage drastique sur le web pour chercher à élargir leur audience. pour l'heure les services de vidéo à la demande n'ont pas eu d'impact sur les abonnements.  


 
Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Rédigé par Walter le Mardi 15 Mars 2011 à 14:01

0vote 0 commentaire

Infos générales

Le paysage de l'information est en pleine mutation outre-Atlantique. pour détailler ce point de vue, Le journal Les Echos du 14 mars 2011 passe en revue le cas du média "The Bay Citizen". Au détour d'un bref article on apprend que ce nouveau venu a été créé il y un an sur le modèle non-profit (non lucratifs a priori). Financé par des dons et des accords éditoriaux, il concurrence de plus en plus le San Fransico Chronicle.


L'histoire raconte qu'après deux tours de table pour 15 millions de dollar au total,  The Bay Citizen  est né sur le web. Ce site qui traite d'actualités locales, de politique ou de culture, s'étend désormais au delà de la ville pour couvrir l'Etat de San José. Il emploie 30 personnes dont 18 à la rédaction. Il possède des partenariats avec 25 sites pour du contenu hyper local.

Le site est entièrement indépendant de la publicité. Il est financé par des dons et diversifie ses revenus par le sponsoring et la syndication. The Bay Citizen fournit ses contenus au New York Times, pour un supplément local de 2 pages. 

L'audience du site est aujourd'hui de 200 000 visiteurs uniques.  Dans le sillage de ce modèle d'autres sites dits "pure players" se sont créés (voir the Texas tribune  ). De quoi former un modèle alternatif d'information ? L'histoire nous le dira.

Source : les Echos, par Nicolas Rauline.  
Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Rédigé par Walter le Lundi 14 Mars 2011 à 13:34

0vote 0 commentaire
Mercredi 9 Mars 2011

Infos générales

Dans le journal Le monde du 5 mars, Michel Serres revisite l'éducation au travers des évolutions de nos sociétés contemporaines.


Dans un monde où tout à changé, Michel Serres invite à se demander s'il est possible de penser l'école comme celle d'hier ?
Au vu de son énoncé, il, la réponse est résolument NON.

Hier issue d'un monde très majoritairement agricole, la culture de l'écolier d'aujourd'hui est devenue urbaine à 99%. L'écolier ne vit plus en vase clos et évolue dans un monde globalisé. Avec le progrès, son espérance de vie s'est considérablement allongée. Dans le même temps, ses liens sociaux, familiaux notamment se sont distendus. Voilà pour le corps.

Pour la connaissance, les évolutions sont également profondes. Le rythme d'actualisation s'est considérablement accéléré. Les médias et la publicité sont ici perçus comme vecteurs de troubles, délaissant leur fonction d'enseignement au profit d'une satisfaction immédiate de plaisirs. Dans l'intervalle du numérique, sans même que nous nous en rendions compte, un nouvel individu est né. Et celui-ci  parle, écrit, apprend autrement que ses parents.

Cet individu est morcelé. Plus égoïste, il se comporte différemment en société. Dans une société du soupçon généralisé, il reste aux jeunes générations Facebook pour re-créer de nouveaux liens.

Michel Serres observe que ces changements qui se produisent sous nos yeux, sont rarissimes à l'échelle de l'Histoire, et de comparer à ceux qui en leurs temps se sont produits au Néolithique, durant la Grèce antique, ou la Renaissance.

  


  
Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Rédigé par Walter le Mercredi 9 Mars 2011 à 10:28

0vote 0 commentaire

Infos générales

Selon Les Echos du 9 mars 2011 (qui cite une étude du cabinet McKinsey), l'ensemble des activités liées à Internet (e-commerce, équipements informatiques, FAI...) représente 3,7 % du PIB français et contribue pour 25 % à la croissance française.


De ce point de vue Internet apparaît comme un catalyseur de l'économie française, mais qui,  selon l'enquête du cabinet de conseil McKinsey, reste sous-estimé. 
Cette étude montre qu'en 2009 les activités générées par la Toile ont généré 60 milliards d'euros de valeur ajoutée, soit 3,2 % du PIB français. Et selon les estimations de McKinsey, ce montant devait atteindre 72 milliards d'euros en 2010, soit 3,7 % du PIB. 

On apprend ainsi que « La filière Internet pèse d'ores et déjà davantage que des secteurs clefs de l'économie française, comme l'énergie, les transports ou encore l'agriculture, en valeur ajoutée », indique Eric Hazan, directeur associé du bureau français de McKinsey, co-rédacteur de l'étude. 

Mais c'est en termes de dynamique que les statistiques sont impressionnantes. 
Selon McKinsey, la « filière Internet » a contribué en 2009 et 2010 à 25 % de la croissance française. « Depuis l'an 2000, cette contribution s'est fortement accélérée. Elle était de 10 % au cours des quinze dernières années, et de 20 % sur la période 2005-2009 ». Et le rythme devrait être comparable d'ici 2015. A cette date, la filière Internet devrait représenter 129 milliards d'euros, soit 5,5 % du PIB...

Quatre quatre types d'activités ayant le Web comme support ont été passé en revue : le e-commerce, la publicité en ligne... -, les télécommunications sur IP-FAI... -, la fabrication et maintenance de matériel informatique destiné au Web (PC, « smartphones », composants électroniques) -, les activités de services informatiques ayant une connexion Web. Cette approche permet d'embrasser la totalité de la valeur générée par Internet.

Une nuance importante toutefois : dans cette photographie, McKinsey ne prend pas en compte la destruction de valeur qu'a pu engendrer l'irruption d'Internet

En outre, Internet a un effet d'entraînement sur l'ensemble de l'économie, notamment par les gains de productivité importants générés  au niveau des entreprises . Mieux, le taux de croissance moyen des entreprises intégrant fortement les technologies Web serait deux fois supérieur à celui des entreprises traditionnelles.

Maxime AMIOT
Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Rédigé par Walter le Mercredi 9 Mars 2011 à 09:37

0vote 0 commentaire

Je m'étonnais de ne pas voir dans la presse des alertes sur la conditions des "petits propriétaires". Plus de 3 ans après le passage de la plus grave crise financière de l'après-guerre, les prix de l'immobilier ont baissé fortement : aux U.S, en Espagne, en Irlande, en Grande-Bretagne. Chez nous rien de tout cela. Après une courte chute en 2009, ils se sont remis à grimper. Pourtant, il ne me semble pas que la situation économique se soit améliorée depuis. Bien au contraire...


La France des propriétaires, un mirage qui piège ici aussi les plus pauvres
un temps je me suis dit, que peut-être, et pour des raisons qui m'échappent, seraient-on à l'abri d'un scénario similaire de baisse généralisée des prix. Mais au fond, ce qui m'interrogeait plus encore à la lecture des subprimes américains, c'est que le sujet, ici en France, ne trouvait pas de similarités. 

Voilà, c'est désormais chose faite, avec le 16ème rapport de La fondation de l'Abbé Pierre qui étrille la politique de logement, telle qu'actuellement mise en place. Dans ce rapport, on apprend que la crise financière a fait basculer dans la précarité des ménages qui étaient jusque-là sur le fil du rasoir. Du coup, on assiste à une extension de la «zone grise» du logement : cabanes, caravanes, tentes, caves, boxes… La fondation avait déjà pointé par le passé l’émergence de ces ersatz de logements. Elle démontre à quel point les recours accrus à ces formes d’habitat indignes constituent des amortisseurs de crise silencieux.

Il semblerait donc, ici aussi, que les mêmes causes produisent les mêmes effets. A bien y réfléchir Il aurait été étonnant qu'il en soit autrement.
Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Rédigé par Walter le Mercredi 2 Février 2011 à 10:31

0vote 0 commentaire
1 2 3 4 5 » ... 7

Galerie