Mercredi 31 Août 2011

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En cette rentrée littéraire, on peut dire que cette année j'ai fini par céder aux sirènes médiatiques. Après Houellbecq et son Goncourt, j'ai poursuivi avec le livre de son ami Beigbeder, "Un roman français".


Mauvaise humeur littéraire
Dans les deux cas, l'ennui, puisqu'il s'agit de cela, c'est que derrière le verbe on ne peut s'empêcher de voir leur tronche publique, ce qui ne va pas s'en causer du tort à l'imaginaire. Pour moi ces deux contemporains sont avant tout des hommes d'images qui ont en commun la capacité à narrer l'ère du vide ambiant et à transformer leurs lecteurs en sujets contemplatifs.

Malgré tout, au détour de certains passages, on finira bien par leur trouver quelques vertus, comme la causticité. Bien maigre consolation car déception, les voilá, nous dit-on, assagis. Au vu des baillements que me tire leur lecture enchaînée, on finirait presque par regretter le style forcé qui les caractérisait autrefois.

Artefact médiatique, "Un roman français" n'en a que l'ambition et quitte ici à donner mon avis, je préfère de loin le territoire à ces deux piètres cartes. Mauvaise pioche.

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Rédigé par Walter le Mercredi 31 Août 2011 à 02:36

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