le blog des Universités populaires


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Rencontré ce week-end à Lyon, lors d'un séminaire des Universités populaires, Philippe Corcuff livre ici sa vision du politique. Par des chemins de traverse : chansons, cinéma ou polars, il met en place un dispositif de ressources critiques, et ce faisant, redonne une profondeur spirituelle à la politique..


Maître de conférences de science politique à l’Institut d’études politiques de Lyon (université de Lyon-II), Philippe Corcuff est un des spécialistes de la sociologie de Pierre Bourdieu. Il est aussi chroniqueur à Charlie Hebdo et membre du comité de rédaction de la revue ContreTemps. Il est par ailleurs engagé à divers titres sur le terrain social et politique. Parution Mars 2011, 144 pages

Un reportage réalisé par le média citoyen TVREZE.fr

Le 16 avril 2011.


Séminaire UPL - matin
 
I- Interventions
 
1 intervention de Laurent Dartigues (UP Grenoble)  voir doc joint
 
 
2 : Lilian Matthieu UP Lyon)
 
Lilian limite son intervention à qqs constats tirés de sa propre pratique d’intervenant à l’UPL depuis 2006.
Les effectifs ont fluctué au cours des années : baisse sensible et régulière mais pas brutale. Il  constate  un renouvellement du public dû au changement de thème d’une année sur l’autre mais il y  a aussi des fidèles …. C’est gratifiant.

Les effectifs fluctuent aussi au cours des séances. Généralement il y a moins de gens en fin de cycle parce que sans doute la manière dont il traite le sujet annoncé  ne correspond pas à ce que certains attendaient en se basant sur le titre, ou alors c’est la formule de l’UP qui ne leur convient pas.
Certaines personnes viennent assister à 1 séance parce que l'intitulé de cette séance les intéresse et non l’ensemble du cycle….. D’où l’intérêt de donner des titres clairs au cycle et à chacune des séances qui le compose.

Pour ce qui concerne le renouvellement, l’élargissement du public semble en lien avec la capacité de l’UP à se faire connaître  plus largement et à apparaître comme un lieu accueillant où tout le monde peut avoir sa place. Un lieu suffisamment confortable et chauffé où l’on peut retrouver des gens avec qui on partage suffisamment de points communs ou d’affinités pour avoir l’assurance de ne pas susciter  le rire ou la réprobation par ses interventions.
La reconnaissance réciproque, c’est rassurant et très agréable mais aussi potentiellement excluant ! Ex : pendant ses cours, les  allusions à l’actualité politique sont  aisément décodables comme émanant de quelqu’un qui peut se situer à gauche, ce qui permet d’établir un lien de reconnaissance,  une relation plus directe et conviviale avec le public. La rencontre atteste alors de qqchose de l’ordre du collectif.
Ça peut se jouer aussi sur des bases de classe sociale ou de capital culturel, ce qui serait un vrai problème pour une UP qui se veut ouverte et accessible à tous.
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