Mes respects mon général !

Walter B

Laurent Priou nous raconte la belle aventure qu'il a vécu avec ses élèves de Terminale d'électrotechnique au Lycée Jean Perrin et qui les a conduit à proposer d'honorer à Rezé la mémoire du Général Jacques Paris de Bollardière.

Durant la guerre d'Algérie, le Général Jacques Paris de Bollardière fût le seul des officiers supérieurs qui s'est opposé publiquement aux directives du General Massu car il plaçait la morale au dessus des ordres.

Il sera puni pour avoir désobéi à un ordre militaire et sera condamné à 60 jours d’arrêt de forteresse.
Le ministre Robert Lacoste autorise la torture et ordonne au Général De Bollardière de ne pas s’opposer aux pratiques des parachutistes. Le général de Bollardière demandera alors à être relevé de son commandement.

Jacques Pâris de Bollardière est né le 16 décembre 1907 à Châteaubriant en Loire-Atlantique et mort le 22 février 1986 au Vieux-Talhouët, Guidel dans le Morbihan. Il était un officier général de l’armée française, combattant de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie. C'est également une des figures de la non-violence en France.

Commentaires (1)

1. Dev Phil le 01/03/2009 22:13

Vu dans un texte de l' église protestante....

À Rezé-lès-Nantes en 1998, dans le cadre de la réflexion sur «Étranger, étrangers», le Synode de l’Église Réformée de France a appelé les membres d’ Église à «porter toutes les conséquences [d’une] loyauté critique [à l’égard de l’État], même si elle doit conduire, en dernier recours, à la désobéissance civile».
"La liberté implique des choix et des risques. On décide soi-même, on ne se réfugie pas derrière les consignes données par des autorités. Si les croyants sont des militants qui ne font qu’appliquer ce que les autorités ecclésiales préconisent, ils ne sont ni vraiment libres ni vraiment responsables."

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