Cool d'aller en vacances pour des raisons personnelles et être entouré de plusieurs milliers de personnes pour la même destination, le même jour, à la même date. Autant de douceur et de force qu'on pouvait se croire liés aux mêmes intentions, presqu'avec des histoires communes. Avec le son et l'énergie se baladant dans la cité entre autres grâce au Baionan Kantuz.

NB : pas de montage pour cette vidéo. Cette Banda est parfaite. A eux le talent et... le répertoire. C'était le samedi vers 11h30, tout près de la Nive.

Tous vêtus de blanc et de rouge ca lisse les différences, les sourires mille fois + partageables. Les
différences sociales effacées, tant par génération que par échelle sociale. Rien à dire à part le retour de la tauromachie, selon le diktat inaudible sous la pluie du moment, de Yves Uglade, maire adjoint en charge de la culture, décision contestable si j'ai bien compris. Ceci dit une gigantesque fiesta sur plusieurs jours, plus forte encore que les fêtes de Pampelune, Dax ou autres. + d'1million de personnes environ sur 4 jours, 3 nuits, se sont croisés, décroisés avec l'étrange sentiment qu'on se connaissait chacun et chacune. Les aficionados étaient là mais surtout les festayres. Pas besoin de Pampelune pour faire la fête.

Des bus, des trains sont arrivés de partout. Et véritablement dans un mesclado troublant que Bayonne, malgré tous ses secrets, sait partager. Les bandas, leurs lieux d'ouverture presque séculaires, tt le monde était là, ouvert et dispo. Et au delà. A noter en pleine fête la joie des Franco-ivoiriens qui vivent à Bayonne, et leurs danses, leurs sons, leurs palabres. les surfeurs de Biarritz, d'Hossegor, tt le monde était là. J'pourrais aller plus loin mais c'est juste un retour de vacances qui m'a fait beaucoup de bien, ainsi qu'à ceux qui m'accompagnaient : c'est un peu chez moi...

4 jours de fiesta, pour moi c'était too much. J'ai été ensuite plutôt proche de la Soule (Xibeora), en piémont pyrénéen, au dessus de Bayonne, Saint Jean de Luz, etc. Un pays où les "raconteurs d'histoires" vous disent, vous chantent et chuchotent la vie de ts les jours. Celle que j'aime... Au final, cette énergie pure, j'espère pouvoir la ramener ici, à Nantes.

PG
(Copyright : texte, photos, vidéo)