Lettre 50

Oh qu'il est bon de se sentir emporté par quelque chose qui vous dépasse et que l'éloignement a rendu sacré. Evidemment, si elle vous avait , le soir de votre rencontre dit , de manière brutale, "vous me plaisez, venez dans ma chambre ".......l'aventure aurait pris un autre goût !

Je suis bien certaine que si vous lui avez enfin parlé, c'est que vos émotions, générées par votre état étaient en train de déclin. Il vous fallait un nouveau carburant. Mais ces supputations n'engagent que moi !

Je suis ravie de trouver un mail de vous même si je vous trouve un coeur d'artichaut ! Lol.  

Ce rôle de confidente que vous m'avez assigné m'honore et m'amuse. J'espère en rester digne.

Quand à moi, ma randonnée "sans vous", s'est bien déroulée, sous la pluie, mais quel bonheur ensuite de retrouver la secheresse des draps de son lit, et la douche chaude de sa salle de bain. 

 
J'y ai rencontré des artistes et fait la connaissance d'un étranger venu de l'est et en situation d'attente d'un statut d'apatride, une histoire et un destin dans lequel je me suis plongée avec délice.

Il est actuellement en train d'aider mon mari dans les travaux de la maison qui avancent à pas de souris.

Je chante dimanche, et le W.E suivant, je suis en expression théatrale.....mais ma sculpture piétine... et mes démarches à Lyon aussi...

 
Mais je suis enfin dorée!

Une mouche à mes oreilles me dit : "embrasse bien Lau de ma part" .

Mel